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16 avril 2024 -
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L'évangile du jour
« Mon Père vous donne le vrai pain venu du ciel » (Jn 6, 30-35)

En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? 

Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : ‘Il leur a donné à manger le pain venu du ciel.’ » 

Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. 

Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » 

Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » 

Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
23 février 29
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 5 - ch 354.7
3ème année vie publique

     (...) Vous êtes dans l’erreur. Ce n’est pas Moïse, mais le Seigneur qui a pu faire cela. Et dans l’Exode on lit : “ Voici : je ferai pleuvoir du pain du ciel. Que le peuple sorte et recueille ce qui lui suffit pour chaque jour ; ainsi je me rendrai compte si le peuple marche selon ma Loi. Et le sixième jour, qu’il en ramasse le double par respect pour le septième jour, le sabbat. ” Et les Hébreux virent le désert se recouvrir chaque matin de “ quelque chose de minuscule qui ressemble à ce qui est pilé dans le mortier, et au grésil, semblable à la graine de coriandre, et au bon goût de fleur de farine mélangée à du miel. ” Ce n’est donc pas Moïse, mais le Seigneur qui a procuré la manne. C’est Dieu qui peut tout. Tout. Punir et bénir, enlever et accorder. Et moi, je vous assure qu’entre les deux, il préfère bénir et accorder plutôt que punir et enlever. (...)


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La vie du Christ est résumée dans la messe

Jésus dit :

[...] « La messe reprend les trois points les plus importants de ma vie en tant que Jésus Christ, Verbe de Dieu incarné.

Lorsque, à la consécration, les espèces deviennent Corps et Sang, je m’incarne comme autrefois. Non pas dans le sein de la Vierge, mais entre les mains d’un homme vierge. Voilà pourquoi une virginité évangélique est exigée de mes prêtres. Malheur aux profanateurs qui touchent le Corps du Christ alors que leur corps est souillé par une union charnelle ! Car si votre corps est le temple de l’Esprit Saint et doit donc être gardé saint et chaste, le corps du prêtre sur l’ordre de qui je descends du ciel pour devenir Corps et Sang et entre les mains de qui je repose comme dans un berceau, doit être plus pur que le lys. Il en va de même de son esprit, de son cœur, de sa langue.

La mise en croix se retrouve dans l’élévation. “Une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi.” Par conséquent, lorsque je suis élevé au-dessus de l’autel, j’attire à moi tous les battements de cœur des personnes présentes, tous leurs besoins, toutes leurs souffrances, toutes leurs prières, et c’est avec eux que je me présente au Père pour lui dire : “Me voici. Celui qui s’est consumé d’amour te demande, Père, de tout donner à ceux-ci, qui m’appartiennent, parce que, moi, j’ai tout donné pour eux.”

Oui, quand le sacrifice a été consommé par la consommation des espèces, je retourne chez mon Père en vous disant : “Je vous bénis. Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde”, comme au matin de l’Ascension.

C’est par amour que je m’incarne, que je me consume dans le sacrifice, que je m’élève, pour plaider votre cause. C’est toujours l’amour qui règne dans mes actes.

Médite la messe à cette lumière par laquelle je t’éclaire. Pense en outre qu’il n’est aucun moment de la journée où une hostie ne soit consommée par amour pour vous et un Sang consacré pour agrandir les bassins célestes où les âmes des hommes se purifient, où les infirmités sont guéries, où les aridités sont irriguées, où les stérilités deviennent fécondes et où ce qui appartenait à l’erreur est converti à Dieu.

Contemple mon Sang qui, après avoir été versé dans des douleurs atroces, s’élève vers le Père en criant pour vous : “Père, entre tes mains je remets mes esprits que voici. Père, ne les abandonne pas. C’est moi, l’Agneau éternellement immolé, qui le veux pour eux.” [...] »

Les Cahiers de 1944, 18 mai